La flore

La flore de la commune est assez riche : elle est composée des essences communes qui croissent en climat modéré. Notre flore appartient à la zone du châtaignier.

Les essences d’arbres les plus répandues partout sont : chêne, hêtre, aulne, bouleau, noyer, peuplier, charme, frêne, ormeau, érable. Les pins, sapins et mélèzes se sèment et gagnent de plus en plus de terrains dans les camps.

Notre climat tempéré se prête merveilleusement à la culture et à la plantation des arbres fruitiers ; outre les châtaigniers et les noyers, on trouve aux abords de toutes les maisons des poiriers, pommiers, cerisiers, pruniers, cognassiers, néfliers, noisetiers, même des pêchers assez nombreux et quelques figuiers.

Dans nos landes et nos pentes boisées, on trouve abondamment les genêts, les ronces, les églantiers ou roses, des noisetiers, sorbiers, houx, buissons. L’aubépine et le chèvrefeuille envahissent les haies et parfument nos chemins. Le lierre grimpe sur les grands arbres de nos buis et sur les ruines des bâtiments. Le gui vit sur nos arbres fruitiers ; dans les bas fonds rocailleux pousse le buis en touffes épaisses.

Il y a un siècle existait une vigne assez importante aux Cazottes dont il reste encore un pavillon qui abrite le pressoir. Cette vigne disparut quand survinrent les maladies et elle n’a pas été remplacée.

Sur les façades des maisons, il s’étale un peu partout dans la commune de nombreuses treilles produisant des raisins noirs de la « Madeleine » et blancs « Chasselas ». Depuis quelques années, on cultive des hybrides très résistants à la maladie, vigoureux et productifs.

 

La faune

Dans son ensemble, la faune ne diffère guère de celle du département ; le loup a disparu de nos régions depuis 1870. Le sanglier qui l’a remplacé se raréfie aussi. Le lièvre abonde un peu partout, le lapin de Garenne est plus rare ; les renards se trouvent dans les coins les plus rocailleux. La loutre, venue du Goul, remonte les ruisseaux. Blaireaux, fouines, belettes, putois se terrent dans nos broussailles. Nos chasseurs rencontrent très rarement le chat sauvage ; ils abattent de petits écureuils. Le hérisson, la taupe, le loir sont commun ici.

Comme rapaces signalons le Milan, la buse, l’épervier qui font quelques ravages dans nos poulaillers. La nuit, le chat, le grand-duc, le hibou font entendre leurs cris lugubres. La chauve-souris au vol lourd rase nos toits.

La bécasse passe en mars et septembre. Les canards sauvages s’arrêtent au printemps dans les marécages du Pouget.

Aux premiers beaux jours, le coucou et l’hirondelle reviennent des pays chauds ; l’alouette lance sa note dans l’espace puis c’est le concert d’une multitude de petits oiseaux : fauvettes, rossignols, pinçons, rouges-gorges, etc.

Nos bois seraient giboyeux et nos ruisseaux poissonneux sans les braconniers.

Le Goul attire de nombreux amateurs venus même d’Aurillac. Les truites, vairons, gougeons, cabots, barbots y sont abondants. On rencontre des vipères, des couleuvres et des orvets un peu partout ; les lézards gris et verts pullulent dans les murailles éboulées. Crapauds et grenouilles abondent aussi.